Social Media Manager : bilan de ma 1ère année en freelance

L’heure du bilan a sonné ! Il y a tout juste un an (et deux mois, pour être exacte), je lançais officiellement mon activité de Social Media Manager freelance. Une folle aventure entrepreneuriale que je considère, pour le moment, comme l’une des meilleures décisions de ma vie.

Oui, être freelance a apporté, apporte et apportera son lot de questionnements, de doutes et d’incertitudes… Mais ce ne sont que des détails face à la liberté que mon activité d’indépendante m’offre au quotidien. En un an, j’ai testé et appris beaucoup. Faire ce premier bilan me permet de prendre du recul et de partager avec vous tout ce qui a changé depuis que j’ai osé franchir le pas du freelancing. Si vous doutez encore, peut-être que cet article vous aidera à vous lancer et faire le job dont vous rêvez secrètement.

Alors, qu’est-ce qui a changé depuis que j’ai quitté mon CDI et créé ma micro-entreprise ? Découvrez les 10 enseignements tirés de cette première année d’exercice !

J’ai beaucoup plus de temps

Le plus gros changement ! Exit le temps passé dans les bouchons, les horaires imposés et les journées passées derrière mon ordinateur en open space. Aujourd’hui, je fais ce que je veux de mes 24 heures. Bien sûr, mon travail de freelance me prend quelques heures par jour… Mais grâce à une organisation optimisée et au tout petit nombre de clients que je prends, j’ai toujours plusieurs demi-journées libres sur la semaine et j’en fais ce que je veux.

Je fais davantage confiance à mon intuition

La raison l’emporte souvent à tort sur l’intuition. Et pourtant ! Si vous vous lancez en freelance, vous croiserez peut-être le chemin d’un prospect que vous « ne sentez pas ». Difficile de décrire cette sensation : votre cerveau vous dit « oui, c’est une opportunité à saisir, fonce » tandis que vos tripes hurlent « non, non, il y a un truc qui cloche ». J’ai appris à faire davantage confiance à mon troisième oeil, et il a souvent vu juste.

J’ai appris à dire non

Une chose est sûre : dire non est beaucoup plus facile aujourd’hui qu’il y a un an, c’est-à-dire quand on a acquis une base de clients (sympathiques et) récurrents. Quand on se lance, nos décisions peuvent être motivées par l’argent – parce qu’on a tous besoin de manger à la fin du mois.

Désormais, je suis beaucoup plus regardante sur le type de mission proposée, les deadlines et tout ce qu’implique l’acceptation de ce projet. Je me sens libre de l’accepter ou non. C’est un luxe, et je m’en rends bien compte.

Apprendre à dire non, c’est aussi face à la demande d’un client un peu trop gourmand : savoir assumer ses tarifs et poser ses conditions, mettre le holà lorsque le travail demandé nécessite plus de temps, donc un nouveau devis, donc une facturation supplémentaire… C’était loin d’être facile au début, et puis le déclic se fait naturellement : si je ne le fais pas, personne ne le fera pour moi et j’en tirerais de la frustration, du stress et une surcharge de travail non rémunéré.

Je suis devenue une pro de l’organisation

Pour tout vous avouer, j’étais déjà organisée avant de devenir freelance, vu que le métier de Social Media Manager implique une certaine rigueur. La nécessité d’avoir une organisation bien rodée est indispensable pour éviter de 1/ devenir dingue devant la masse de travail à accomplir sans savoir où commencer et de 2/ procrastiner à cause de toutes les sources de distraction à proximité, surtout quand on fait du home office.

En plus d’avoir un espace de travail dédié, j’ai établi une routine pour ne rien oublier. Tous les matins par exemple, je fais le tour des comptes sociaux de mes clients pour modérer les messages. J’écris toujours ma to-do list de la semaine à venir le dimanche soir, pour dormir sereinement et avancer au fil de l’eau sur les sujets importants. Je travaille sur Trello et avec des outils de programmation pour publier les publications en temps et en heure. J’essaie de regrouper mes rendez-vous sur une seule et même journée, pour que je puisse me concentrer sur l’opérationnel le reste du temps. Bref, une organisation d’acier qui me permet de gagner en sérénité.

Je me suis remise à la lecture

L’avantage d’avoir du temps pour soi, c’est qu’on peut renouer avec d’anciennes passions ! La lecture en fait partie. Un moment rien qu’à moi, où je peux déconnecter des réseaux sociaux et passer mon téléphone en mode Avion. En 2019, j’ai donc dévoré des romans qui attendaient depuis des années d’être lus, des livres de développement personnel ou d’entrepreneuriat mais aussi des ouvrages qui m’ont aidée à repenser mon mode de vie, mêlant alimentation, zéro déchet et essentialisme. Et cerise sur le gâteau : j’ai même redécouvert ma passion pour l’Histoire !

Je suis (tellement !) moins stressée

Vous vous doutez bien, qu’avec ce mode de vie en phase avec mes envies et ma conception du travail, j’en ressors nettement moins stressée. Plus d’horaires, plus de bouchons, plus de primes sur objectifs, plus d’entretiens individuels, etc.

Quand on est freelance, c’est un autre type de stress qui toque à la porte. Est-ce que je vais avoir assez de clients le mois prochain ? Est-ce que je vais être payée en temps et en heure ? Pour être tout à fait honnête, même si ces questions peuvent m’encombrer l’esprit, ce stress me pèse beaucoup moins, car je suis libre d’agir et de trouver des solutions. Je m’impose également des temps de déconnexion : mes soirées et mes week-ends sont « off ». Sauf urgence extrême, tout peut attendre le lendemain matin.

Le sport contribue également à faire baisser la pression. Je fais du yoga depuis plusieurs années mais j’ai vraiment intensifié ma pratique depuis le lancement de mon activité et ça me fait un bien fou ! Je fais également un peu de running, un tout petit peu de cardio et de méditation. Je sors mon vélo dès que j’ai un rendez-vous sur Lille. J’ai encore beaucoup à faire et beaucoup à apprendre mais 2020 sera l’année où je me rabibocherai avec le sport une bonne fois pour toutes 💪

J’aime aider les autres

« Vivre, c’est être utile aux autres » disait Sénèque. Je dois avouer que je tire une grande satisfaction à consacrer du temps aux personnes qui m’entourent. Venir en aide à un membre de sa famille, à un.e ami.e ou un parfait étranger devrait être naturel et instinctif, mais on vit à une époque où la bienveillance et l’entraide ont tendance à se perdre. A chacun d’entre nous d’avoir un petit geste pour son prochain et répandre la bonne parole !

J’ai davantage confiance en moi et en mes capacités

Même si le syndrome de l’imposteur revient souvent à l’attaque, je sais au fond de moi que j’ai toutes les capacités pour exercer mon métier de Social Media Manager et répondre aux attentes de mes clients. Le tout, c’est de se faire confiance et de travailler dur pour former un cercle vertueux : croire en ses capacités => fournir un travail de qualité => clients contents => confiance en soi boostée => et ainsi de suite.

Je suis en phase avec mes valeurs

Après avoir testé la vie en agence et chez l’annonceur version mentalité anglaise puis française, je me suis forgée une certaine idée du travail idéal. Et puisqu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, j’ai préféré créer ma micro-entreprise plutôt que de continuer dans le salariat. Vous aurez compris les grands principes qui m’animent au quotidien : la liberté (des horaires, du lieu où l’on travaille, de choisir des missions qui nous plaisent), la confiance et pouvoir prendre le temps de faire correctement mon travail.

Sans oublier la philosophie que j’essaie d’appliquer au maximum dans mon quotidien professionnel et personnel : se concentrer sur l’essentiel pour faire moins mais MIEUX. En d’autres termes : canaliser mes efforts sur des missions, des tâches, des sorties, des activités (vous avez compris l’idée) qui me plaisent vraiment beaucoup beaucoup en éliminant le superflu qui me pompe inutilement mon énergie.

Je gagne autant qu’avant en travaillant moins

Eh oui, l’argent, c’est quand même le nerf de la guerre ! Mon objectif financier était très simple : garder le même salaire, en travaillant moins. Et je vous confirme que, jusqu’à présent, c’est réussi 🥳

J’espère que ce bilan vous aura permis d’adopter un nouveau point de vue sur la vie de freelance et vous aidera à vous lancer dans un job d’indépendant.e qui vous fait tant rêver.

Si vous avez besoin d’un coup de main pour vous former au métier de Social Media Manager ou pour vous aider démarrer et/ou organiser votre activité de CM freelance, vous pouvez me contacter !

Elise Fauvel, Social Media Manager & Community Manager freelance à Lille.

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