Bonnes adresses : où faire ses rendez-vous professionnels sur Lille & sa métropole ?

Où recevoir ses clients quand on est freelance ? AH ! C’est une bonne question. A moins d’accepter de faire ses rendez-vous professionnels à domicile, on se retrouve vite à court d’idées de lieux sympathiques et ouverts sur les horaires de bureau. Si vous êtes basé.e à Lille ou dans sa métropole, j’espère que cet article vous servira à organiser vos rencontres avec vos (futurs) clients dans un cadre propice à la joie et à la bonne humeur. Et à la gourmandise aussi.

Recevoir ses clients à la maison ? C’est comme mélanger sa vie pro et si vie perso, soit on est d’accord avec le principe et on adore faire découvrir son univers, soit on déteste et on décide de garder son cocon secret.

Heureusement, la métropole lilloise regorge d’adresses très chouettes, qui offrent un joli cadre à vos rendez-vous professionnels. Il s’agit surtout de cafés et de salons de thé, qui ont l’avantage de proposer une ambiance détendue et d’être ouverts en journée. Je vous laisse découvrir mes adresses chouchoutes, organisées par ville.

Pensez à bien vérifier les jours et les horaires d’ouverture avant de proposer votre rendez-vous.

Sur Lille

Oxalis & Bergamote à Lille
  • Oxalis & Bergamote : l’un de mes coups de coeur lillois, grâce à ses excellents cookies ! Tout est fait maison par un couple de passionnés. On peut s’installer sur les banquettes (et s’affaler dans les coussins) et la décoration chaleureuse est faite avec beaucoup de goût. Bonus : ils servent des chocolats chauds à base de laits végétaux. Ouvert de 13h à 18h30. 44 Rue d’Angleterre, 59800 Lille
  • Sweet Flamingo : un coffee shop avec une déco soignée et une ambiance cosy situé à proximité du Palais des Beaux-Arts. J’aime beaucoup leurs gâteaux, les amateurs de pâtisserie anglaise devraient y trouver leur compte. Ouvert de 10h30 à 18h30. 24 Rue Nicolas Leblanc, 59000 Lille
  • Pablo & Valentina : mi-restaurant, mi-salon de thé, niché au coeur du Vieux Lille, juste à côté de la Treille. La décoration est superbe et la salle principale très lumineuse, ce qui en fait un cadre très sympa pour bosser et faire ses rendez-vous. Et pour ne rien gâcher, l’établissement propose un sacré choix de gourmandises à se mettre sous la dent. Ouvert de 12h à 19h30/21h. 17 Rue Bartholomé Masurel, 59800 Lille
  • Chez Léontine : si vous cherchez un spot du côté de Solférino, Léontine est la femme de la situation ! Dans un décor très vintage, vous pourrez lorgner sur l’étal de gâteaux tous plus gourmands les uns que les autres. Ouvert de 12h à 18h. 217 Rue Solférino, 59000 Lille
  • Le Beau Café : alias le café situé dans l’atrium du Musée des Beaux-Arts de Lille. C’est un lieu parfait pour échanger en toute tranquillité, dans un cadre unique, et profiter de produits sains, bio ou issus de l’agriculture raisonnée proposés à la carte. Ouvert sur les heures d’ouverture du musée. Place de la République, 59000 Lille
  • We Are ARA : un écrin de verdure juste à côté de la Grand Place. Un brunch servi toute la semaine, des plats healthy et des pâtisseries à tomber, voilà ce qu’il vous attend à l’ARA. Ouvert de 9h à 18h. 14/16 Rue Pierre Mauroy, 59000 Lille
La Villa Yoga à Bondues, près de Lille

Du côté de Bondues

  • La Villa Yoga : mon chouchou en dehors de Lille ! Spacieuse, végétalisée et lumineuse, le restaurant-salon de thé de la Villa Yoga est le spot parfait pour un rendez-vous pro. Vous pouvez y déjeuner le midi, j’adore leur carte courte et de saison. Le yogi bowl est une valeur sûre ! Le matin et l’après-midi, ce sont les créations sucrées qui sont à l’honneur (certaines sont sans gluten, d’autres vegan). De quoi se régaler dans une ambiance studieuse et zen. Ouvert 8h30 à 20h/21h. 143 parc de l’Aérodrome, 59910 Bondues
  • Bake My Day : un salon de thé convivial qui offre un large choix de gâteaux et boissons, avec des prix raisonnables. Ouvert de 8h30 jusqu’à 14h. 74 Rue Jean Baptiste Lebas, 59910 Bondues

Du côté de Lomme & Lambersart

  • Pies and Potes : une excellente adresse aux inspirations britanniques, avec des spécialités typiques et des gourmandises très British.  Du fait maison et une fraîcheur assurée. Ouvert de 8h30/10h jusqu’à 18h. 310 Avenue de Dunkerque, 59130 Lambersart
  • Mère Fille & Co : située à quelques minutes de marche d’Euratechnologies, cette adresse propose de prendre son petit-déjeuner (avec un grand choix de granola maison, miam) et/ou son repas du midi avec des produits de saison et frais. Son ambiance calme et cosy se prête bien aux rendez-vous pro. Ouvert de 8h30 à 14h30. 193 Avenue de Dunkerque, 59000 Lille
Le Café du LaM à Villeneuve d’Ascq

Du côté de Villeneuve d’Ascq

  • Le Café du LaM : décidément, les musées vous réservent bien des surprises ! A Villeneuve d’Ascq, le seul spot que j’ai trouvé jusqu’à présent, c’est le café du LaM pour un goûter gourmand (cheesecake, fondant au chocolat noir, tarte au citron, crumble et autres joyeusetés). Et le top : sa terrasse ombragée en été ! Ouvert de 10h à 18h, en fonction des jours d’ouverture du LaM. 1 Allée du Musée, 59650 Villeneuve-d’Ascq

Du côté de Marcq-en-Baroeul

  • Un Déjeuner des Thés : une très belle carte de thé, de bons desserts et une jolie terrasse à l’abri du vent, voilà qui devrait vous convaincre à pousser la porte de ce salon de thé ! Ouvert de 9h à 17h. 209 Rue de la Rianderie, 59700 Marcq-en-Barœul
Freyja Nørdic Café à Roubaix

Du côté de Roubaix & Tourcoing

  • Freyja Nørdic Café : un petit bout de Scandinavie à Roubaix ! Ouvert fin 2019, ce salon de thé va vous faire découvrir les différentes pâtisseries typiques du Grand Nord dans une déco raffinée et chaleureuse. Ouvert de 12h à 18h30. 2 Grand Place, 59100 Roubaix
  • Garden Food Roubaix : gâteaux délicieux et petit havre de paix, ce salon de thé se différencie grâce à ses produits 100% bio. Ouvert de 11h30 à 18h30. 7 Parvis Saint-Jean Baptiste, 59100 Roubaix
  • Monsieur M : une belle découverte à faire à Roubaix, avec des pâtisseries raffinées et délicieuses, servies en part généreuse. Beaucoup de choix en café et thé. Ouvert de 11h30 à 19h. 24 Rue de l’Hospice, 59100 Roubaix
  • Le restaurant-salon de thé du musée La Piscine : une pépite ! Un restaurant-salon de thé Méert installé dans le décor d’origine de la cafeteria-buvette de l’ancienne piscine. Bonus spécial beaux jours : la grande terrasse donnant sur le jardin intérieur du musée. Ouvert de 12h à 17h30. 23 Rue de l’Espérance, 59100 Roubaix
  • 4 Feuilles de Thé : pour un Afternoon Tea, c’est dans ce salon de thé tourquennois que ça se passe. Déco façon cottage anglais, pâtisseries inspirées de la cuisine British, vous allez adorer. Ouvert de 12h à 19h. 19B Rue de la Cloche, 59200 Tourcoing
  • Le Chamalo : en plein centre-ville de Tourcoing, un salon de thé qui se démarque par la gentillesse de son équipe, sa déco réalisée à base d’accumulations vintage et sa cuisine faite maison. Ouvert de 12h à 14h/18h. 7 Rue de Lille, 59200 Tourcoing

Et vous, quels sont vos endroits préférés pour rencontrer vos clients et vos prospects, à Lille et dans ses alentours ? Dites-moi en commentaire !

Elise Fauvel, Social Media Manager & Community Manager freelance à Lille.

Comment créer un planning d'animation pour vos réseaux sociaux

Dans l’épisode précédent… Vous avez compris l’importance que peuvent avoir les réseaux sociaux pour votre business et vous avez construit votre stratégie Social Media pour donner un cadre et une cohérence à votre communication. Vous avez ensuite créé vos comptes sur les réseaux sociaux pertinents pour votre entreprise. En toute logique, il ne reste plus qu’à les alimenter puisque vous savez désormais quoi dire, comment le dire et où ! 

Un planning d’animation : à quoi ça sert sur les réseaux sociaux ?

C’est ici qu’intervient le planning d’animation. Dans la même lignée qu’un calendrier éditorial d’un blog ou d’un magazine, il s’agit d’un document qui va vous permettre d’organiser les publications qui animeront vos réseaux sociaux et d’assurer ainsi une prise de parole régulière sur chacun d’entre eux.

Le planning d’animation vous apporte un cadre à suivre, un timing à respecter et une vue d’ensemble sur les publications à venir. On y retrouve -généralement- le wording des posts à venir et les visuels qui les accompagnent.

L’idée, c’est bien d’éviter de ne rien poster pendant 3 semaines et d’avoir 5 posts sur la même journée. Grâce au planning d’animation, vous serez davantage dans l’anticipation et vos publications seront réparties dans le temps. Si vous vous y tenez, vous aurez davantage de temps pour préparer vos posts et vous n’oublierez plus de les poster le jour désiré.

En plus de gagner en sérénité, c’est ce qui fait la différence entre un Social Media & Community Manager amateur et un professionnel : une présence sur les réseaux sociaux à l’arrache vs. une présence sur les réseaux sociaux pensée en amont.

Comment créer un planning d’animation efficace ?

Pour que votre planning d’animation vous apporte une véritable aide, il faut qu’il soit adapté à vos besoins et pensé pour être le plus pratique possible. Si votre planning d’animation est un fardeau, c’est qu’il a mal été conçu au départ.

Pour vous aider au mieux dans la création de votre planning d’animation, alias le Saint-Graal du Social Media Manager, voici les points à prendre en compte et les questions à vous poser :

  • Sa forme : comment préférez-vous le travailler, sur un tableau blanc physique ? Avec des post-it ? Sur un outil web ? Plutôt un tableur comme Google Sheets ou Excel ? Plutôt un outil collaboratif et ergonomique comme Trello ?
  • Sa périodicité : sur quelle période de temps travaillez-vous votre planning ? A la semaine ? A la quinzaine ? Au mois ? Au trimestre ? Au semestre ? A l’année ?
  • Sa construction : comment s’organise votre planning ? Plutôt de façon chronologique (date par date, à croiser avec les réseaux concernés) ou par grande étape (idée de post / en cours de création / à publier) ? Avez-vous besoin d’un code couleur pour vous y retrouver ?
  • Ses informations : souhaitez-vous rédiger vos publications en avance ? Voulez-vous télécharger le visuel de chaque publication ?
  • Ses dates clés : est-ce qu’il est intéressant d’y mettre les marronniers et les dates importantes de votre business pour les avoir sous les yeux quand vous faites votre planning ? Vous pouvez vous aider des calendriers marketing de l’année en cours, facilement trouvables sur Google, qui listent mois par mois les grands évènements et autres journées mondiales.

Et moi, comment je m’organise ?

De mon côté, j’utilise de plus en plus Trello avec mes clients. L’outil est facile à prendre en main et me permet d’organiser mon planning très simplement, en 4 listes, ni plus, ni moins :

  • Les idées de posts : cette liste réunit toutes mes propositions de publications pour le mois à venir, sous forme de « carte » individuelle. Pour chaque carte, on trouve une date définie et le(s) réseau(x) social(aux) à laquelle elle est destinée.
  • Les posts à valider : je rédige mes posts et prépare les visuels qui les accompagneront. Une fois que le post est prêt, je le glisse dans cette liste pour que mon client puisse y jeter un coup d’oeil et me donner son feu vert.
  • Les posts à publier : si le post est OK pour mon client, il le glisse dans cette liste qui regroupe les posts prêts pour une publication. Il ne me reste plus qu’à les publier en temps et en heure ou à les programmer.
  • Les posts terminés : la liste des publications qui ont été postées, et dont l’histoire se termine ici 😁

Et Trello me permet aussi de retrouver/télécharger tous les éléments dont j’ai besoin pour publier, dès que j’en ai besoin, que ce soit via mon ordinateur ou mon téléphone. Très pratique !

Vous l’aurez compris : à chaque Community Manager, son planning d’animation. Le tout, c’est de trouver la combinaison qui vous fera gagner du temps et vous facilitera la vie !

Si vous avez besoin d’un coup de main pour animer vos les réseaux sociaux ou créer un planning d’animation pratique, vous pouvez me contacter !

Elise Fauvel, Social Media Manager & Community Manager freelance à Lille.

Community Manager : comment s'organiser pour ses vacances

Que vous soyez Social Media Manager ou Community Manager, en freelance ou salarié.e en entreprise, prendre une ou plusieurs semaines de vacances peut vite relever du parcours du combattant en matière d’organisation. Tout simplement parce que les réseaux sociaux, eux, ne prennent JAMAIS de vacances.

Comment s’organiser astucieusement avant vos vacances et comment être efficace si, en tant que freelance, vous faites le choix de travailler un minimum pendant vos vacances ? Je partage tous mes conseils, testés et approuvés, pour vous faciliter la vie et profiter au maximum de vos congés ! Deux mots à garder en tête : organisation et optimisation !

Anticiper au maximum

La clef du succès, c’est bel et bien l’anticipation. A quelques semaines de vos vacances, commencez par vous poser les bonnes questions : quelle est la meilleure façon de vous organiser pendant vos congés ? Qu’est-ce que vous pouvez gérer en autonomie de votre côté ? Est-ce que vous devez demander un renfort ou vous pouvez gérer facilement sans (trop) empiéter sur vos vacances ? Plus vous avez du temps devant vous, plus vous pourrez mettre en place une solution efficace pour vous soulager de vos missions durant votre absence.

Choisir un back-up en interne

Si vous êtes salarié.e en entreprise, il est toujours plus facile de vous organiser en interne et respecter ainsi votre droit à la déconnexion. Vous pouvez peut-être choisir un backup, un renfort, parmi votre équipe. Une personne qui comprend les subtilités de votre travail et qui pourra prendre en charge les urgences durant vos congés. Par « urgences », j’entends tout ce que vous n’aurez pas pu anticiper avant de partir et qui ne peut pas attendre votre retour. En contrepartie, vous accepterez sans doute d’échanger les rôles et de faire son backup durant ses prochaines vacances.

Faire appel à un freelance

Si vous êtes indépendant ou qu’aucune personne de votre entreprise ne peut vous assister pendant vos vacances, vous pouvez vous tourner vers cette solution : faire appel à un.e Social Media & Community Manager freelance. Cette méthode a l’avantage de confier vos missions et/ou urgences à un.e professionnel.le du secteur qui pratique le même métier que vous, sans empiéter sur le temps de travail de vos collègues et sur vos vacances. Magique ✨ A vous de voir si vous souhaitez confier la création des contenus prévus durant vos vacances, ou juste la modération des messages, ou les deux, la gestion de vos partenariats, des concours… A vous de juger jusqu’où vous souhaitez déléguer.

Programmer le maximum de posts

Justement, parlons de la création des contenus ! Sur les semaines qui précèdent vos congés, je vous conseille de préparer vos posts habituels et de prendre de l’avance sur les publications destinées à être publiées durant vos vacances et à J+2/J+3 de votre retour.

Préparez vos textes, vos visuels et programmez tout ce qu’il est possible de planifier. En travaillant avec un planning d’animation, vous pourrez facilement voir votre avancée et prendre assez d’avance pour vous assurer des vacances et une rentrée en toute tranquillité.

De nombreux outils vous permettent de programmer vos posts. Je pense notamment au Creator Studio pour vos publications Facebook et Instagram, et Buffer ou Hootsuite pour Twitter et Linkedin. Il est également possible de programmer vos stories avec une application comme Storrito, avec une limite de 10 stories/mois en version gratuite et 100 stories pour la formule à 15€.

L’objectif, vous l’aurez compris, est de programmer un maximum pour vous soulager et que vos réseaux sociaux vivent leur vie, pendant que vous profitez de la vôtre.

Faire un point avant votre départ

Ce conseil est à appliquer dans tous les cas. Que vous choisissiez un backup en interne, un.e freelance ou de gérer tout.e seul.e. Quelques jours avant votre départ, faites un point sur tous les sujets en cours. Il vous permettra d’avoir de la visibilité sur les tâches à finir absolument avant vos vacances, et celles qui vont tomber pendant votre absence.

Vous allez ensuite pouvoir briefer votre backup et/ou le freelance désigné, pour qu’il sache précisément ce qu’il l’attend et ce qu’il doit faire pendant les prochaines semaines. Soyez clair.e sur vos attentes et précis.e sur les missions déléguées, puisque ce n’est pas évident de prendre les rênes d’un poste qui n’est pas le sien.

Prévenir ses interlocuteurs

Une évidence, mais il est bon de le rappeler – surtout pour les freelances ! Ne culpabilisez pas, vous avez tout à fait le droit de prendre des vacances. Faites preuve de bon sens et prévenez vos clients de votre absence. Précisez si vous déconnectez vraiment (sauf urgence ABSOLUE) ou si vous restez joignable. Le tout, c’est d’être transparent et de les préparer en amont pour anticiper éventuellement les demandes qui seraient tombées durant vos congés.

Mettre en place une routine

Si vous avez fait le choix de tout gérer seul.e depuis votre lieu de vacances, mettez en place une routine qui vous fera gagner du temps. Si la majorité de vos contenus sont programmés (bravo 💪), c’est surtout les mails, la modération des commentaires et des messages privés qui seront le plus chronophage.

Je vous conseille de vous bloquer un moment dans la journée, le matin par exemple, avant de commencer votre journée, pour jeter un oeil à ce qu’il s’est passé en 24 heures et répondre aux personnes qui attendent votre retour. En 30 minutes, pas plus, on peut se révéler très productif, promis ! Bien sûr, avant de partir, on s’assure d’avoir une connexion Wi-Fi ou 4G dans son lieu de villégiature.

Profiter !

Eh oui, n’oubliez pas de profiter et de déconnecter le reste de la journée. Vous êtes en vacances pour vous reposer. Tout ce passera bien et vous pourriez même y prendre goût ✌️

Vous avez besoin d’un backup ou d’un renfort pendant vos vacances ? Vous pouvez me contacter et déléguer vos missions Social Media le temps d’une semaine, ou deux, ou plus. Je veille sur vos réseaux sociaux avec assiduité et vous assure des congés en toute sérénité !

Elise Fauvel, Social Media Manager & Community Manager freelance à Lille.

13 conseils pour devenir un pro de la modération sur les réseaux sociaux

Par définition, les réseaux sociaux en ligne désignent les sites Internet et applications mobiles qui favorisent les interactions sociales entre individus, groupes d’individus ou organisations.

Si votre marque est présente sur les réseaux sociaux, c’est d’ailleurs certainement pour générer de l’engagement autour de votre contenu. La modération des messages envoyés par vos abonnés fait donc partie intégrante des piliers d’une présence Social Media réussie.

Dans la modération des réseaux sociaux, on inclut généralement :

  • Les commentaires laissés sous les publications de votre entreprise,
  • Les messages privés reçus dans la boîte de réception propre à chaque réseau,
  • Et même les contenus postés par des utilisateurs où votre marque est taguée.

Pour modérer toutes ces prises de parole autour de votre société, il n’y a pas de secret : le bon sens et la bienveillance jouent beaucoup. Que ce soit pour créer un lien avec votre communauté ou pour désamorcer une conversation qui commence (très) mal. Un internaute mécontent s’exprime sept fois plus qu’une personne satisfaite. Alors, enfilez votre plus beau sourire, respirez profondément et découvrez 13 astuces à garder en tête pour modérer vos communautés comme un.e boss !

#1 Soyez courtois.e 

Quelle que soit la situation, montrez-vous toujours courtois.e et poli.e avec votre interlocuteur. Oui, même face à une tempête de commentaires négatifs et agressifs. Il faut rester maître de soi-même pour éviter que la conversation dégénère.

#2 Ne réagissez jamais à chaud

Avant de répondre à un message négatif, où la politesse est souvent passée aux oubliettes, laissez-vous le temps de réfléchir. Lorsque le ton est plus calme d’un côté, la personne en face a tendance à s’apaiser aussi.

#3 Reconnaissez vos erreurs

Une faute d’orthographe dans un post ? Une confusion dans votre message ? Une gaffe ? L’erreur est humaine ! Corrigez votre impair et remerciez ceux qui vous l’ont signalé. Les internautes apprécieront votre humilité et votre honnêteté.

#4 Restez ouvert.e

Ne cherchez pas à toujours vouloir avoir le dernier mot. Il faut savoir lâcher prise quand la conversation tourne en rond ou quand votre interlocuteur reste buté sur sa position.

#5 Faites preuve d’humour

Si le sujet le permet, essayez de prendre les choses avec légèreté en dédramatisant. L’humour reste l’un des meilleurs moyens pour créer de la complicité avec les internautes et renforcer les liens avec votre communauté. Faites un tour sur les comptes sociaux de Netflix pour prendre exemple sur les meilleurs. On évite la vulgarité ou le sarcasme, ce dernier étant difficilement décelable à l’écrit.

#6 Demandez de l’aide

Il n’y a aucune honte à demander de l’aide. Si vous ne vous sentez pas capable de répondre à une question (logistique, technique, très spécifique ou sur un sujet sensible), demandez toujours des conseils aux personnes expertes.

Pour montrer à l’internaute que vous avez bien pris en compte son message, vous pouvez lui apporter une réponse temporaire le temps d’avoir les informations requises comme « Je me renseigne et reviens vers vous dès que possible ».

#7 Répondez à tous les commentaires

Le Community Management est un vrai travail de fourmi ! Répondre à tous les messages reçus, aussi bien positifs que négatifs, est vivement apprécié par la communauté et va renforcer l’image friendly de votre marque. Quitte à être sur les réseaux sociaux, autant être sympa, non ?

#8 Valorisez votre communauté

Mettez régulièrement en avant les contenus produits par vos abonnés et vos clients : des commentaires (des verbatim, comme on dit dans le jargon), des photos, des vidéos… Vous créez ainsi un cercle vertueux : plus vous les mettrez en avant, plus ils produiront de contenus pour l’être. Eh oui, il faut bien se rendre compte qu’on cherche tous une certaine reconnaissance sociale à travers notre utilisation des réseaux sociaux. Aimez, commentez et partagez les contenus de votre communauté !

#9 Sollicitez l’interaction

Le meilleur moyen de créer de l’interaction avec vos abonnés, c’est de les solliciter directement en faisant appel à des expériences vécues ou à leurs sentiments ! Incitez au partage, grâce à des questions, un jeu, un sondage, un concours photo…

#10 Exploitez les contributions de votre communauté

Inutile de solliciter l’avis des internautes si vous ne les utilisez pas ! Ces contenus UGC (User Generated Content, les Contenus Générés par les Utilisateurs en français) ont toute leur place dans votre stratégie Social Media. Du contenu authentique et gratuit, que demander de plus ?

J’ai d’ailleurs écrit deux articles complets sur le sujet de l’UGC, pour vous faire découvrir le potentiel de ces contenus et les meilleures façons de les utiliser sur vos réseaux sociaux !

#11 Débarrassez-vous des trolls

Ils sont partout sur les réseaux sociaux… Vous serez peut-être confronté.e à un troll. Virez ces petits chenapans qui polluent le débat et dénigrent tout ce qu’ils peuvent. Ne les bannissez pas du jour au lendemain, sous peine de les faire passer pour des martyrs.

Dans un premier temps, prenez contact avec lui pour comprendre sa démarche. S’il persiste, envoyez-lui un premier avertissement. Et s’il s’entête, supprimez-le et prenez le temps d’expliquer votre geste à la communauté.

#12 Evitez de supprimer des commentaires

Vous ne voulez pas être taxé.e de censeur.e ? Evitez donc de supprimer les commentaires qui vous donnent trop de fil à retordre et répondez-y. Mieux vaut réfléchir et trouver une réponse adaptée plutôt que de censurer.

Si vous voulez limiter les propos injurieux et violants, mettez en place une charte de modération qui donnera un cadre à respecter. Vous pouvez vous inspirer de la charte de bonne conduite du Nouvel Obs par exemple.

#13 Décrochez le téléphone

Si une situation tourne au vinaigre, décrochez le téléphone et échangez de vive voix avec votre interlocuteur pour calmer le jeu et trouver une solution. Vous vous montrez ainsi avenant.e et pro-actif.ve, et la personne en face se révélera peut-être moins virulente, une fois qu’elle ne sera plus cachée derrière son ordinateur.

J’espère que ces conseils vous aideront à prendre votre communauté en main et à créer du lien avec vos abonnés !

Si vous avez besoin d’un coup de main pour faire évoluer votre stratégie de modération sur les réseaux sociaux ou un coup de main pour gérer votre Community Management de votre entreprise, vous pouvez me contacter !

Elise Fauvel, Social Media Manager & Community Manager freelance à Lille.

5 livres qui influencent mon activité de Social Media Manager freelance

Vous êtes à la recherche d’une lecture inspirante ? Je partage avec vous les cinq livres qui ont le plus influencé mon activité de Social Media Manager freelance. Ils vous aideront peut-être à mieux dessiner les contours de votre business, à redéfinir votre vision du Travail et vous encourager à vous diriger (doucement mais sûrement) vers la vie qui vous fait rêver, vers le chemin du bonheur.

La semaine de 4 heures, de Timothy Ferriss

Alias le livre qui a tout déclenché. J’étais au bord de la piscine, profitant de l’été indien en Tunisie, quand j’ai compris qu’une autre façon de travailler était possible. La semaine de 4 heures est un best-seller et se revendique comme un manifeste pour un changement radical de mode de vie : plus de bon temps, plus d’argent, plus de mobilité.

Comment ? Timothy Ferriss s’appuie sur sa propre expérience pour expliquer comment il a divisé par deux sa masse de travail en identifiant les tâches essentielles et les plus rentables, en utilisant l’assistanat à distance, en mettant en place un « management par l’absence », en cultivant l’ignorance sélective grâce à une diète d’informations… Tout ça pour mener une carrière d’entrepreneur en travaillant seulement 4 heures par semaine et profiter de la vie sans attendre sa retraite.

Timothy Ferriss est un poil extrême dans sa façon de faire (et d’externaliser surtout), mais c’est lui qui m’a fait prendre du recul et réfléchir à ma vision du Travail. De ce que je voulais pour les 40 années qui arrivent. Et force est de constater que je ne me voyais pas passer 35 heures minimum derrière un ordinateur, chaque semaine avec en tout et pour tout cinq semaines de congés annuels. Il m’aura fallu encore deux années dans le salariat pour me décider et oser lancer mon activité de freelance.

Créez le job de vos rêves et la vie qui va avec, d’Alexis Botaya & Corentin Orsin

Alias le livre qui a confirmé que j’avais pris la bonne décision. Il m’a été offert à l’aube de ma nouvelle vie d’indépendante et résume les 30 principes tirés des ouvrages dédiés à la pensée « start-up » et des meilleures techniques de développement personnel. On y retrouve la philosophie de vie de notre cher Timothy Ferriss, cité ci-dessus, et d’autres coachs/auteurs/conférenciers qui ont le vent en poupe. Pensé comme un outil pour « reprendre en main notre vie pro (et notre vie perso) » et créer le job de nos rêves, ce livre m’a permis de prendre du recul, de me poser les bonnes questions et de définir les contours de mon job idéal.

L’Essentialisme : faire moins mais mieux ! L’art d’être réellement efficace, de Greg McKeown 

Alias le livre qui a complètement transformé ma façon de penser & de vivre. Sans exagérer. Se concentrer sur l’essentiel, sur ce qui nous fait VRAIMENT plaisir, et dire non à tout le reste. C’est le crédo de Greg McKeown, qui explique cette nouvelle façon de penser et d’agir dans L’Essentialisme. Autrement dit : faire moins mais mieux.

Pour vous expliquer simplement le principe, prenons un un essentialiste et un non-essentialiste. Le non-essentialiste va chercher à accomplir toujours plus de tâches, dire oui à tout, en ayant constamment le sentiment de ne rien contrôler. L’essentialiste, à l’inverse, se concentre sur ce qu’il estime être important, ose dire non, s’accorde régulièrement des pauses pour y voir plus clair et faire des choix intelligents.

J’applique les grands principes du livre au quotidien. Ecarter le superflu, c’est décliner des invitations auxquelles on va à reculons, refuser une mission qui ne nous emballe pas, mettre fin aux 10 projets en cours pour se focaliser sur celui qui nous botte vraiment. A force, j’ai adopté des critères plus stricts pour distinguer l’essentiel et choisir ce à quoi je souhaite consacrer mes efforts, mon énergie et mon temps. Grâce à cette philosophie, j’ai vraiment gagné en sérénité et je me sens nettement moins tiraillée qu’avant.

La Formule du Bonheur, de Mo Gawdat 

Alias le livre qui m’a appris à qu’être heureuse, c’est un état d’esprit, pas un objectif. Ecrit par l’ancien directeur commercial de Google X, le département secret des projets fous du géant américain, La Formule du Bonheur trace un processus pour atteindre un niveau de bonheur optimal.

Très affecté par le décès accidentel de son fils, Mo Gawdat a décrypté l’équation mathématique qui pourrait l’aider dans sa recherche du bonheur, même quand la vie est jonchée d’épreuves difficiles. Comme tout bon informaticien, il conseille de rebooter le cerveau et de rétablir un mode de bonheur naturel. Pour lui : « Le bonheur est notre état par défaut ». Un cheminement intéressant à suivre et une nouvelle façon de considérer le bonheur.

Pourquoi nous dormons, du Dr Matthew Walker

Alias le livre qui me pousse à prendre soin de mon sommeil. Et donc de ma santé, physique et mentale. A notre époque, on considère le sommeil comme une perte de temps et nous sommes peu nombreux à être sensibilisés sur le sujet. Et pourtant ! S’il y a bien une chose dont le corps a besoin pour se régénérer à tous les niveaux, c’est bien de dormir 8 heures par nuit. Le sommeil favorise nos capacités à apprendre, à mémoriser et à prendre des décisions logiques et rationnelles. Il réajuste nos émotions, réapprovisionne notre système immunitaire et règle avec précision notre métabolisme. 

Alors, pourquoi dormons-nous ? Quelles sont les conséquences du manque de sommeil sur notre santé ? Et quelle est l’utilité du sommeil ? Le Dr Matthew Walker présente 20 années de recherche et d’expérience sur le sommeil et les rêves. « En l’espace de seulement 100 ans, les êtres humains ont cessé de subvenir à leur besoin biologique de bien dormir. » En 2020, on est (très) loin des 8 heures de sommeil par nuit recommandées par l’OMS.

Un livre absolument passionnant, qui se lit facilement, et qui vous donnera envie de chérir votre lit et votre sommeil. Ma priorité numéro un, en ayant l’avantage d’être en freelance et de pouvoir aménager mes journées comme je le souhaite.

Et vous, quels sont les livres qui ont influencé votre activité de freelance et votre vie en règle générale ? Si vous avez des livres à me recommander chaudement, laissez-moi un commentaire !

Elise Fauvel, Social Media Manager & Community Manager freelance à Lille.

Social Media Manager : bilan de ma 1ère année en freelance

L’heure du bilan a sonné ! Il y a tout juste un an (et deux mois, pour être exacte), je lançais officiellement mon activité de Social Media Manager freelance. Une folle aventure entrepreneuriale que je considère, pour le moment, comme l’une des meilleures décisions de ma vie.

Oui, être freelance a apporté, apporte et apportera son lot de questionnements, de doutes et d’incertitudes… Mais ce ne sont que des détails face à la liberté que mon activité d’indépendante m’offre au quotidien. En un an, j’ai testé et appris beaucoup. Faire ce premier bilan me permet de prendre du recul et de partager avec vous tout ce qui a changé depuis que j’ai osé franchir le pas du freelancing. Si vous doutez encore, peut-être que cet article vous aidera à vous lancer et faire le job dont vous rêvez secrètement.

Alors, qu’est-ce qui a changé depuis que j’ai quitté mon CDI et créé ma micro-entreprise ? Découvrez les 10 enseignements tirés de cette première année d’exercice !

J’ai beaucoup plus de temps

Le plus gros changement ! Exit le temps passé dans les bouchons, les horaires imposés et les journées passées derrière mon ordinateur en open space. Aujourd’hui, je fais ce que je veux de mes 24 heures. Bien sûr, mon travail de freelance me prend quelques heures par jour… Mais grâce à une organisation optimisée et au tout petit nombre de clients que je prends, j’ai toujours plusieurs demi-journées libres sur la semaine et j’en fais ce que je veux.

Je fais davantage confiance à mon intuition

La raison l’emporte souvent à tort sur l’intuition. Et pourtant ! Si vous vous lancez en freelance, vous croiserez peut-être le chemin d’un prospect que vous « ne sentez pas ». Difficile de décrire cette sensation : votre cerveau vous dit « oui, c’est une opportunité à saisir, fonce » tandis que vos tripes hurlent « non, non, il y a un truc qui cloche ». J’ai appris à faire davantage confiance à mon troisième oeil, et il a souvent vu juste.

J’ai appris à dire non

Une chose est sûre : dire non est beaucoup plus facile aujourd’hui qu’il y a un an, c’est-à-dire quand on a acquis une base de clients (sympathiques et) récurrents. Quand on se lance, nos décisions peuvent être motivées par l’argent – parce qu’on a tous besoin de manger à la fin du mois.

Désormais, je suis beaucoup plus regardante sur le type de mission proposée, les deadlines et tout ce qu’implique l’acceptation de ce projet. Je me sens libre de l’accepter ou non. C’est un luxe, et je m’en rends bien compte.

Apprendre à dire non, c’est aussi face à la demande d’un client un peu trop gourmand : savoir assumer ses tarifs et poser ses conditions, mettre le holà lorsque le travail demandé nécessite plus de temps, donc un nouveau devis, donc une facturation supplémentaire… C’était loin d’être facile au début, et puis le déclic se fait naturellement : si je ne le fais pas, personne ne le fera pour moi et j’en tirerais de la frustration, du stress et une surcharge de travail non rémunéré.

Je suis devenue une pro de l’organisation

Pour tout vous avouer, j’étais déjà organisée avant de devenir freelance, vu que le métier de Social Media Manager implique une certaine rigueur. La nécessité d’avoir une organisation bien rodée est indispensable pour éviter de 1/ devenir dingue devant la masse de travail à accomplir sans savoir où commencer et de 2/ procrastiner à cause de toutes les sources de distraction à proximité, surtout quand on fait du home office.

En plus d’avoir un espace de travail dédié, j’ai établi une routine pour ne rien oublier. Tous les matins par exemple, je fais le tour des comptes sociaux de mes clients pour modérer les messages. J’écris toujours ma to-do list de la semaine à venir le dimanche soir, pour dormir sereinement et avancer au fil de l’eau sur les sujets importants. Je travaille sur Trello et avec des outils de programmation pour publier les publications en temps et en heure. J’essaie de regrouper mes rendez-vous sur une seule et même journée, pour que je puisse me concentrer sur l’opérationnel le reste du temps. Bref, une organisation d’acier qui me permet de gagner en sérénité.

Je me suis remise à la lecture

L’avantage d’avoir du temps pour soi, c’est qu’on peut renouer avec d’anciennes passions ! La lecture en fait partie. Un moment rien qu’à moi, où je peux déconnecter des réseaux sociaux et passer mon téléphone en mode Avion. En 2019, j’ai donc dévoré des romans qui attendaient depuis des années d’être lus, des livres de développement personnel ou d’entrepreneuriat mais aussi des ouvrages qui m’ont aidée à repenser mon mode de vie, mêlant alimentation, zéro déchet et essentialisme. Et cerise sur le gâteau : j’ai même redécouvert ma passion pour l’Histoire !

Je suis (tellement !) moins stressée

Vous vous doutez bien, qu’avec ce mode de vie en phase avec mes envies et ma conception du travail, j’en ressors nettement moins stressée. Plus d’horaires, plus de bouchons, plus de primes sur objectifs, plus d’entretiens individuels, etc.

Quand on est freelance, c’est un autre type de stress qui toque à la porte. Est-ce que je vais avoir assez de clients le mois prochain ? Est-ce que je vais être payée en temps et en heure ? Pour être tout à fait honnête, même si ces questions peuvent m’encombrer l’esprit, ce stress me pèse beaucoup moins, car je suis libre d’agir et de trouver des solutions. Je m’impose également des temps de déconnexion : mes soirées et mes week-ends sont « off ». Sauf urgence extrême, tout peut attendre le lendemain matin.

Le sport contribue également à faire baisser la pression. Je fais du yoga depuis plusieurs années mais j’ai vraiment intensifié ma pratique depuis le lancement de mon activité et ça me fait un bien fou ! Je fais également un peu de running, un tout petit peu de cardio et de méditation. Je sors mon vélo dès que j’ai un rendez-vous sur Lille. J’ai encore beaucoup à faire et beaucoup à apprendre mais 2020 sera l’année où je me rabibocherai avec le sport une bonne fois pour toutes 💪

J’aime aider les autres

« Vivre, c’est être utile aux autres » disait Sénèque. Je dois avouer que je tire une grande satisfaction à consacrer du temps aux personnes qui m’entourent. Venir en aide à un membre de sa famille, à un.e ami.e ou un parfait étranger devrait être naturel et instinctif, mais on vit à une époque où la bienveillance et l’entraide ont tendance à se perdre. A chacun d’entre nous d’avoir un petit geste pour son prochain et répandre la bonne parole !

J’ai davantage confiance en moi et en mes capacités

Même si le syndrome de l’imposteur revient souvent à l’attaque, je sais au fond de moi que j’ai toutes les capacités pour exercer mon métier de Social Media Manager et répondre aux attentes de mes clients. Le tout, c’est de se faire confiance et de travailler dur pour former un cercle vertueux : croire en ses capacités => fournir un travail de qualité => clients contents => confiance en soi boostée => et ainsi de suite.

Je suis en phase avec mes valeurs

Après avoir testé la vie en agence et chez l’annonceur version mentalité anglaise puis française, je me suis forgée une certaine idée du travail idéal. Et puisqu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, j’ai préféré créer ma micro-entreprise plutôt que de continuer dans le salariat. Vous aurez compris les grands principes qui m’animent au quotidien : la liberté (des horaires, du lieu où l’on travaille, de choisir des missions qui nous plaisent), la confiance et pouvoir prendre le temps de faire correctement mon travail.

Sans oublier la philosophie que j’essaie d’appliquer au maximum dans mon quotidien professionnel et personnel : se concentrer sur l’essentiel pour faire moins mais MIEUX. En d’autres termes : canaliser mes efforts sur des missions, des tâches, des sorties, des activités (vous avez compris l’idée) qui me plaisent vraiment beaucoup beaucoup en éliminant le superflu qui me pompe inutilement mon énergie.

Je gagne autant qu’avant en travaillant moins

Eh oui, l’argent, c’est quand même le nerf de la guerre ! Mon objectif financier était très simple : garder le même salaire, en travaillant moins. Et je vous confirme que, jusqu’à présent, c’est réussi 🥳

J’espère que ce bilan vous aura permis d’adopter un nouveau point de vue sur la vie de freelance et vous aidera à vous lancer dans un job d’indépendant.e qui vous fait tant rêver.

Si vous avez besoin d’un coup de main pour vous former au métier de Social Media Manager ou pour vous aider démarrer et/ou organiser votre activité de CM freelance, vous pouvez me contacter !

Elise Fauvel, Social Media Manager & Community Manager freelance à Lille.

Comment créer facilement votre stratégie Social Media

Inspirez par le nez, expirez par la bouche. Tout va bien se passer. Si vous êtes ici, c’est sans doute parce que…

  • Scénario n°1 : votre boss vous demande de créer la stratégie social media de l’entreprise. ASAP de préférence. Genre, pour hier.
  • Scénario n°2 : vous lancez votre marque et vous venez de réaliser le rôle crucial que peuvent jouer les réseaux sociaux dans votre communication et sur votre business.

Quoi qu’il en soit, respirez un bon coup et faites retomber la pression. Ce qu’on appelle dans le jargon « Stratégie Social Media » vous effraie peut-être… Rassurez-vous, une fois qu’on l’aura détricoté ensemble, vous vous en sortirez comme un.e chef ! Et vous aurez votre stratégie Social Media.

Une stratégie Social Media, ça sert à quoi ?

C’est le fil rouge de votre communication sur les réseaux sociaux, elle va donner un cadre à votre façon de communiquer. Gardez en tête qu’elle peut évoluer dans le temps, en fonction des (non-)résultats obtenus. Concrètement, elle répond aux 5W : Who, What, Where, When, Why – mais dans un ordre différent.

  • Qui : votre cible, qui souhaitez-vous toucher à travers les réseaux sociaux ?
  • Pourquoi : quels sont les objectifs qui justifient votre présence social media ?
  • Où : quels réseaux sociaux sont les plus pertinents pour toucher votre cible ?
  • Quoi : votre ligne éditoriale, quels contenus souhaitez-vous proposer à votre cible ?
  • Quand : à quel moment et à quelle fréquence est-il le plus intéressant de poster ?

C’est déjà plus simple, non ? Si votre entreprise dispose déjà d’une stratégie de marque et/ou de communication, votre stratégie Social Media en découlera naturellement.

Faites un état des lieux

Avant de vous lancer corps et âme dans votre Power Point, prenez le temps de faire le point sur la présence social media de votre entreprise.

  • Si vous venez de créer votre marque : c’est rapide, puisque tout est à faire.
  • Si votre entreprise était réfractaire aux réseaux sociaux et qu’elle n’a jamais créé le moindre compte : c’est rapide aussi, vous commencez de zéro.
  • Si votre entreprise communique déjà sur les réseaux sociaux : faites un état des lieux approfondi et considérez cette tâche comme une opportunité de tirer des leçons de ce qui a été fait.

La marche à suivre est très simple, voici les questions à vous poser. Ne vous compliquez pas la vie, il suffit d’être factuel.le.

  1. Votre entreprise est présente sur quels réseaux sociaux ?
  2. Quelle est la taille de sa communauté sur chacun des réseaux ?
  3. Est-ce que chaque réseau est régulièrement alimenté avec de nouvelles publications ?
  4. Quelles sont les publications qui ont le plus d’interactions ? Et celles qui en ont le moins ?

En fonction des réponses, vous pouvez déjà en tirer certaines conclusions : est-ce que communiquer sur le réseau social X est vraiment pertinent ? Est-ce que les posts qui fonctionnent bien sont à conserver ou ils ne répondent plus à l’image de marque que vous souhaitez renvoyer ?

Jetez un oeil à la concurrence

Soyez curieux.se, et regardez ce que fait la concurrence pour en tirer les bonnes pratiques et repérer les erreurs à ne pas commettre. Qui sont vos principaux concurrents ? Que font-ils sur les réseaux sociaux ? Que disent-ils ? Oui, on est à 100% dans le benchmarking !

Pour vous aider dans votre analyse, vous pouvez vous inspirer des éléments suivants :

Le positionnement

  • Sur quels médias sociaux sont-ils présents ?
  • Comment s’adressent-ils à leur communauté ? Ils tutoient, ils vouvoient ? Un ton formel, familier, humoristique ?
  • Quelle est la taille de leur communauté ?
  • Quels sont leurs objectifs pour chacun des réseaux choisis ?

Le contenu

  • Quels types de contenus sont publiés sur chacun de leurs réseaux ? Plutôt des conseils, des concours, du contenu promotionnel, des relais d’articles de presse, etc ?
  • Est-ce le même contenu partout ou le contenu diffère selon les réseaux ?
  • Est-ce qu’il y a une cohérence graphique dans leurs contenus ?
  • Quel est leur rythme de publication ? A quelle heure postent-ils ?
  • Quels contenus fonctionnent le plus et le moins ? Ont-ils beaucoup d’interactions ?

Vous pouvez aller plus ou moins loin, en fonction du temps que vous souhaitez consacrer à votre benchmark. Libre à vous de présenter, ou non, vos découvertes tirées de cet analyse concurrentielle dans votre document de stratégie Social Media.

En combinant les résultats du benchmark à votre expérience personnelle sur les réseaux sociaux, les grandes lignes de votre stratégie devraient commencer à se dessiner. Dans votre tête 😁

Définissez votre cible

Il s’agit de répondre à la grande question : à qui vous adressez-vous à travers vos réseaux sociaux ? Ce n’est pas forcément la même cible que celle de votre stratégie de marque ou de communication. Réfléchissez bien : en fonction du profil de votre cible, les réseaux choisis (et les contenus !) ne seront pas les mêmes. Si vous allez sur un réseau social où votre cible n’a pas ses habitudes, vous risquez de vous retrouver bien seul.e.

Déterminez vos objectifs

Qu’est-ce qui pousse votre entreprise à communiquer sur les réseaux sociaux ?

  • Un besoin de visibilité pour construire votre marque
  • Un souhait de travailler et d’augmenter la notoriété de votre entreprise
  • Une volonté d’attirer de nouveaux clients 
  • Une envie de créer plus d’engagement avec votre communauté en les faisant réagir autour de votre marque
  • Une ambition de renforcer vos ventes en générant du trafic sur votre site web
  • Une aspiration à recruter de nouveaux collaborateurs, en montrant une société attractive

En fonction des objectifs fixés, vous développerez une stratégie adaptée et unique qui répondra aux besoins de l’entreprise en imaginant des contenus et des actions à mettre en place.

Un objectif peut être commun à plusieurs réseaux sociaux, de la même façon qu’un objectif peut être propre à un seul réseau. Par exemple : Instagram et Facebook peuvent vous aider à attirer de nouveaux clients, tandis que Linkedin aura pour vocation de faire briller votre marque employeur et d’attirer des talents.

Choisissez les réseaux sociaux pertinents

Comme je le dis toujours à mes clients : ça ne sert à rien d’être présent sur tous les réseaux sociaux, on privilégie la qualité à la quantité. Le choix de vos réseaux sociaux repose, vous l’aurez compris, sur votre cible et vos objectifs.

On a tendance à l’oublier, mais c’est aussi une question d’appétence personnelle, surtout si vous êtes le capitaine du navire. S’obliger à être présent.e sur Twitter pour votre marque si vous avez horreur de ce réseau, c’est un choix qui peut vite se révéler contre-productif.

Si vous avez le choix, optez pour des réseaux sociaux qui vous font plaisir – surtout si c’est à vous que revient l’honneur de les animer par la suite.

Alors, Jean-Pierre, quels sont les réseaux sociaux les plus pertinents pour votre entreprise ?

Imaginez votre ligne éditoriale

La ligne éditoriale, si on veut vraiment simplifier, c’est la ligne directrice qui va garantir une harmonie entre les contenus et leur cohérence avec votre image de marque. Pour la créer, vous devez donc tenir compte de votre cible, de vos objectifs, de qui vous êtes, du message que vous souhaitez faire passer et aussi des spécificités propres à chaque réseau.

C’est la partie la plus créative d’une stratégie Social Media ! Tout (ou presque) est possible. Vous allez pouvoir imaginer vos futurs contenus, vous amuser avec votre image de marque et l’adapter aux usages des réseaux sociaux.

Pour construire votre ligne éditoriale, vous pouvez vous baser sur ma marche à suivre :

  • Les grandes thématiques que vous allez évoquer. Si vous êtes un restaurant locavore par exemple, on pourrait très bien imaginer ces cinq grand thèmes :
    1. Le menu de la semaine,
    2. Des zooms sur les plats proposés,
    3. Des mises en avant de vos fournisseurs basés dans la région,
    4. Les coulisses de la vie du restaurant de son équipe
    5. Des posts pour expliquer les bienfaits de consommer local pour éduquer le consommateur.
  • Le niveau de technicité de vos contenus. Est-ce que vous vous adressez au grand public ou à des experts ? Le vocabulaire employé ne sera pas le même.
  • La tonalité de votre communication. Elle doit être cohérente avec votre stratégie de marque et renvoyer l’image que vous désirez. Plutôt sérieux, avec des posts factuels ? Plutôt léger, qui laisse une belle place à l’humour ? Plutôt engagé, avec une volonté de faire polémique ? Vous vouvoyez, vous tutoyez, ou vous utilisez le « nous » fédérateur ?
  • Votre fréquence de publication. Combien de fois comptez-vous communiquer sur les réseaux sociaux par jour ou par semaine ? Quels jours et à quelle heure votre cible fréquente les réseaux ?
  • Et enfin, la palette de contenus proposés avec une charte graphique en cohérence avec votre image de marque. Faites-vous plaisir et variez les contenus, en profitant des nombreux formats proposés par les réseaux sociaux. Articles, interviews, livre blanc, webinaire, ebook, sondages, vidéos, photos, visuels chartés, infographies, gifs, cas clients, concours, jeux, photos 360°, IGTV, stories, vidéo en live…

Vous savez tout ! La stratégie Social Media est un exercice qui nécessite de la réflexion en amont, une connaissance des réseaux sociaux et surtout de la créativité pour se différencier de la concurrence.

Si vous en avez l’opportunité, n’hésitez pas à intégrer de l’UGC, des contenus créés par les utilisateurs (donc gratuits !), j’ai écrit deux articles complets sur le sujet :

Si vous avez besoin d’un coup de main pour élaborer votre stratégie sur les réseaux sociaux, vous pouvez me contacter !

Elise Fauvel, Social Media Manager & Community Manager freelance à Lille.

Parfaites Imperfections : 1 livre + 10 citations pour déculpabiliser face à l’échec

Une pause lecture, ça vous tente ? Faites un break et accordez-vous 30 minutes (top chrono !) pour lire la création d’Erik Kessels : “Parfaites imperfections : comment transformer ses erreurs en idées géniales pour se planter en beauté”.  Il s’agit d’un parti pris amusant sur l’art de faire des erreurs. Erik Kessels célèbre les imperfections et les échecs et montre pourquoi ils sont essentiels au processus de création.

Le concept du livre peut surprendre : c’est à la fois un livre photo et un guide qui pousse à se lâcher et à commettre des erreurs. Un beau pied de nez à la peur de l’échec qui nous anime au quotidien. Parfaites imperfections présente tout un tas d’exemples hilarants d’échecs, d’imperfections, de fiasco et de plantages dans de nombreux domaines comme l’architecture, le design, l’art, la photographie et la conception de produits. Erik Kessels veut inspirer et encourager les créatifs à reconnaître leurs erreurs et, surtout, les célébrer.

Nous vivons à une époque où tout le monde aspire à la perfection et où nous craignons l’échec. Forcément, dans ce contexte-là, on se met vite des barrières et notre potentiel se retrouve pris au piège. Pourtant, les erreurs nous aident à trouver de nouvelles façons de penser et des solutions innovantes. Quant aux échecs, ils peuvent changer notre perception et nous faire porter un nouveau regard sur une situation.

Bref, une grande leçon d’optimisme et de positive attitude qui mérite d’être partagée ! Pour aller plus loin et faire passer le message, j’ai préparé 10 citations inspirantes qui font déculpabiliser les bébés entrepreneurs et les plus accomplis. Mais pas que. Vie pro, vie perso, salarié ou patron, on a tous le droit à l’erreur.

Le succès et l’échec, deux concepts étroitement liés puisque l’un ne va pas sans l’autre. Un petit shot de sagesse, placé sous le signe des cactus et des succulentes, à placarder partout sur vos réseaux sociaux 😉

10 citations inspirantes pour Instagram

Citation inspirante Echec par Elise Fauvel
« La plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute. » – Nelson Mandela
Citation inspirante Echec par Elise Fauvel
« La chose la plus précieuse que vous pouvez faire est une erreur. Vous ne pouvez rien apprendre en étant parfait. » – Adam Osborne
Citation inspirante Echec par Elise Fauvel
« Ne jugez pas chaque jour sur ce que vous récoltez, mais sur les graines que vous semez. » – Robert Louis Stevenson
Citation inspirante Echec par Elise Fauvel
« A force de tentatives, on finit toujours pas réussir. » – Hérodote
Citation inspirante Echec par Elise Fauvel
« Le succès c’est tomber sept fois, se relever huit. » – Proverbe japonais
Citation inspirante Echec par Elise Fauvel
« Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas. » – Thomas Edison
Citation inspirante Echec par Elise Fauvel
« Le seul endroit où le succès vient avant le travail, c’est dans le dictionnaire. » – Vidal Sassoo
Citation inspirante Echec par Elise Fauvel
« Le succès, c’est aller d’échecs en échecs tout en restant motivé. » – Winston Churchill
Citation inspirante Echec par Elise Fauvel
Citation inspirante Echec par Elise Fauvel
« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. » – Nelson Mandela

10 conseils & astuces pour prendre la parole et marquer les esprits

Prendre la parole en public, c’est déjà un exercice en soi, puisqu’il faut apprendre à gérer son stress et parler clairement. Prendre la parole en public et marquer les esprits, c’est encore un cran au-dessus. Mais pas de panique, il paraît que c’est le résultat d’un apprentissage et la maîtrise des techniques clés. Je partage dix tips dans cet article, j’espère qu’ils pourront vous aider.

« Je suis nulle à l’oral »

Depuis que j’ai commencé mon activité de Social Media Manager freelance, je suis souvent sollicitée pour intervenir lors de conférences autour de la communication digitale. Pour moi, grande timide et introvertie notoire qui se trouve particulièrement nulle à l’oral, c’est l’occasion de sortir totalement de ma zone de confort. Je vais être honnête : je regrette souvent d’avoir accepté l’invitation mais, une fois ma présentation finie, je suis ravie d’avoir réussi le challenge.

J’ai déjà eu l’occasion d’animer des formations réseaux sociaux lorsque j’occupais mon poste chez Tape à l’oeil, mais le nombre de participants s’élevait tout au plus à dix, quinze maximum. Au fil des mois, j’ai commencé à prendre du plaisir : j’ai pris mes marques, je maîtrisais mon sujet, je connaissais ma présentation sur le bout des doigts et, surtout, j’étais accompagnée par l’un.e de mes collègues.

Pour ma toute première conférence, seule face à une audience, j’ai totalement paniquée. Je me suis donc plongée dans la lecture de “Prendre la parole pour marquer les esprits” d’Adrien Rivierre, qui donne une soixantaine d’outils et bon nombre de conseils pour s’exprimer à l’oral et en public.

“Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément”. Nicolas Boileau

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Je pars désormais du principe qu’une intervention bien préparée en amont est beaucoup plus simple à tenir devant une audience. Même si on est tétanisé à l’intérieur, qu’on bute sur des mots, ce n’est pas grave, du moment qu’on parvient à se faire comprendre et qu’on arrive au bout de l’exercice 🙂 Ce sera mieux la prochaine fois, et encore mieux celle d’après. C’est avec la pratique qu’on apprend ! En attendant, voici 10 étapes importantes pour préparer votre présentation, bien l’organiser et captiver votre audience.

Posez les bonnes questions

Avant d’attaquer le travail de préparation, n’hésitez pas à demander un maximum d’informations sur :

  • L’audience : sa taille, sa composition, que souhaite-elle apprendre, quelle image veut-on laisser.
  • Le format : votre temps de parole, possibilité d’avoir un support visuel, des notes.
  • Le lieu : la configuration de l’espace, le matériel à votre disposition.
  • L’intervention en elle-même : le message clé, son objectif (inspirer, séduire, convaincre ?), ce qu’il faut retenir et le degré de complexité en fonction de l’expertise de votre audience.

Fixez votre objectif principal

La forme de votre intervention dépend de votre objectif :

  • Si vous venez avec l’idée de convaincre, elle sera bâtie selon une structure claire, avec des arguments et des illustrations.
  • Si vous êtes là pour informer et apprendre quelque chose de nouveau à votre audience, le storytelling peut être une solution plus adaptée. Les exemples personnels et les chiffres récents peu connus du grand public peuvent vous aider à être plus percutant. Evitez les termes techniques du jargon si vous n’êtes pas face à des experts de votre métier.

Trouvez la bonne idée et organisez votre propos

Pour construire votre propos, le plus simple est de partir de votre audience et l’ajuster en fonction de ses attentes. Commencez par écrire les éléments que vous comptez utiliser lors de votre intervention et hiérarchisez-les de la façon qui vous semble la plus fluide. Vous obtenez ainsi votre fil conducteur, la colonne vertébrale de votre conférence. Pour permettre à vos interlocuteurs de vous suivre facilement, vous pouvez organiser votre discours en plusieurs grandes parties, que vous suivrez et indiquerez explicitement le Jour-J.

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Faites des transitions

Les interventions les plus fluides sont souvent celles qui sont rythmées par des ponts entre les différentes grandes idées. Laissez un temps de silence avant et après votre transition, pour marquer le moment. Une transition se compose en trois parties ;

  • elle reprend l’élément central de la partie que vous venez de finir
  • elle indique le lien qui unit les deux parties, celle qui se termine et celle à venir
  • elle donne l’idée principale de la partie à venir

Trouvez une accroche qui claque

30 secondes suffisent pour savoir si l’on va écouter une intervention ou non. Autant dire qu’il faut capter l’attention de son audience dès que vous commencez à ouvrir la bouche. Adrien Rivierre, dans son livre, propose différents éléments pour débuter son propos :

  • Une citation pertinente
  • Interpeller grâce à une question : soit une question rhétorique, soit une question à laquelle vous répondez, soit une question à main levée
  • Une statistique ou un fait saisissant : un seul chiffre, pas plus, facile à se représenter et qui parle à l’audience
  • Raconter une histoire
  • Utiliser une image ou une vidéo

Et les erreurs à ne pas faire :

  • Enchaîner les accroches
  • Les accroches du type ”Bonjour, je me présente… On m’a demandé d’intervenir… Merci d’avoir faire appel à moi…”
  • Toutes formes de remerciements ou de politesse #malpoli

Imaginez une introduction percutante

Après l’accroche, les choses sérieuses commencent. Une introduction doit être claire et percutante pour capter l’attention et attirer la sympathie. On utilise bien souvent la technique de la pyramide inversée, qui consiste à évoquer le plus important en premier. C’est aussi ici que vous pouvez annoncer votre plan et relier le propos à l’audience (pourquoi est-ce important pour eux).

Concluez de façon inspirante

Quand votre propos touche à sa fin, il faut conclure. Pas de “Voilà, j’ai fini, merci”. Faites un dernier rappel du message clef de votre intervention, partagez votre vision. Pour le mot de la fin, c’est la même technique que pour l’accroche. Servez-vous d’une statistique, d’une citation, d’une question, d’un appel à l’action, pour laisser une image inspirante ou surprenante.

Un excellent speech donné par Steve Jobs aux étudiants fraîchement diplômés et le fameux Stay Hungry, Stay Foolish.

Préparez votre support visuel

Si vous utilisez une présentation Power Point/Keynote/etc, préparez-le en gardant en tête qu’il ne doit pas vous volez la vedette. C’est un support visuel, on évite les grandes phrases et on oublie les longs paragraphes. Si votre audience commence à lire vos slides, elles ne vous écoutent plus. Photo, vidéo, statistiques, ne projetez que l’essentiel et synchronisez la diffusion avec le discours.

Rassurez-vous avec des notes

A moins de connaître son sujet sur le bout des doigts, c’est toujours rassurant d’avoir ses notes avec soi… Mais il faut les préparer en conséquence. Elles doivent être lisibles, imprimées avec une police de taille supérieur à 16 pixels. J’aime bien avoir un code couleur distinctif : mes exemples sont en vert, les citations sur fond jaune et les stats en gras souligné.

Pendant votre intervention, ne lisez pas vos notes tête baissée : le contact visuel sera perdu et votre voix sera moins audible. Si vous avez besoin de vos notes : regardez-les pour mémoriser une phrase, faites une pause en levant la tête et prononcez la phrase en regardant votre audience.

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Et, enfin, gérez votre stress

Le grand moment est arrivé, vous êtes telle la cocotte-minute, sous pression et prête à craquer. Respirez profondément, en gonflant les poumons d’air, puis le ventre avant d’expirer par la bouche. Cette exercice de respiration aide à faire baisser le rythme cardiaque.

Si cela ne suffit pas, ma technique préférée consiste à faire des petits sauts sur place, pour relâcher la pression.


Good luck ! J’espère que ces quelques techniques vous aideront pour vos futures conférences, formations et prises de parole en public. Je vous conseille vraiment le livre “Prendre la parole pour marquer les esprits” qui vous donnera davantage d’outils, d’exemples et de conseils pour parler avec justesse, conviction, assurance et style 🙂

L’UGC : des stratégies social media réussies et inspirantes

Après un premier volet consacré à la découverte de l’UGC, les contenus générés par les utilisateurs (User Generated Content), on passe aux bonnes pratiques et exemples de réussite ! De quoi vous inspirer pour intégrer de l’UGC dans votre stratégie social media 😉

Laissez-vous convaincre. Je vous propose 3 bonnes raisons d’utiliser de l’UGC sur vos supports de communication, de votre chaîne Youtube à vos newsletters, de votre Facebook à votre Instagram, en passant par votre site internet et vos fiches produits… Prêts ?!

Raison n°1 : Utiliser l’UGC, c’est faire participer le consommateur au déploiement et rayonnement de la marque.

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Les nouvelles générations étant de moins en moins sensibles aux méthodes de communication traditionnelles, elles se méfient de plus en plus des contenus sponsorisés et sont réfractaires aux formats classiques de publicité. Plus d’un jeune sur deux utilise un Ad Blocker ! Il est donc indispensable de trouver de nouvelles façons de les toucher.

Certaines marques l’ont bien compris et excellent dans l’art de divertir leur audience avec des contenus authentiques, produits par leur communauté.

GoPro, ça tourne

C’est le cas de GoPro, qui inspire les amateurs à produire des vidéos. Faites un tour sur leur chaîne Youtube, elle regroupe les meilleures créations des clients et incite ainsi ses abonnés à utiliser les produits GoPro pour raconter leurs propres histoires.

Une très belle stratégie qui permet de toucher différemment son audience et de créer de l’engagement autour d’expériences insolites. Et ça marche ! On compte plus de 6 000 vidéos GoPro téléchargées chaque jour sur Youtube.

#RCMemories

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Grand classique mais incontournable, c’est le lancement d’un hashtag dédié à votre marque. C’est la stratégie UGC adoptée par le Ritz-Carlton pour promouvoir ses établissements tout autour de la planète. Le groupe hôtelier a lancé #RCMemories pour mettre en avant l’expérience vécue par les voyageurs lors de leurs séjours et regrouper en un seul et même endroit tout le contenu créé. Résultat, son compte Instagram est composé à 99,999% de clichés de vacances paradisiaques prises par ses visiteurs.

#ExploreGeorgiaPup, l’ami des bêtes

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Dans un tout autre registre, une campagne elle aussi lancée autour d’un hashtag spécifique : celle de l’état américain de Géorgie. Pour donner un coup de boost à son tourisme, la Géorgie a choisi de s’adresser à une cible spécifique et souvent vue d’un mauvais oeil… Les Millennials propriétaires de chiens. L’état a donc créé le hashtag #ExploreGeorgiaPup puis a posté des photos des locaux et de touristes avec leurs animaux, en encourageant les internautes à faire de même. La Géorgie a même réuni les conseils et astuces de ses visiteurs dans des guides de voyage adaptés aux amoureux des bêtes. Grâce à cette campagne, la Géorgie se positionne désormais comme l’état américain le plus dog-friendly et a vu son nombre d’abonnés multiplié par trois en un an.

Transavia et les photos ratées

Comment capitaliser sur la muuuultitude de photos ratées prises en vacances ? La compagnie aérienne Transavia a eu la bonne idée de faire parler d’elle en lançant la campagne #VeryBadPic. Elle invitait les internautes à poster leurs souvenirs de voyage complètement loupés pour gagner un séjour. Pas sûr que la compagnie ait pu tirer avantage des visuels réunis mais elle a profité d’une belle couverture médiatique.

S’il faut retenir une chose, c’est celle-ci : relayez les contenus les plus pertinents mais, surtout ne négligez pas les autres. Répondez à chaque commentaire, à chaque photo envoyée, c’est l’occasion de créer une relation avec vos utilisateurs.

Raison n°2 : Utiliser l’UGC, c’est nourrir votre site web et vos réseaux sociaux avec du contenu authentique et crédible aux yeux des clients.

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Vous le savez, un consommateur recherche désormais de l’authenticité et fait davantage confiance à un contenu publié par un autre consommateur que par une marque. C’est une opportunité à saisir ! Quoi de mieux qu’enrichir son site et ses supports de communication avec du contenu authentique ?

Art of the Trench

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L’une des campagnes pionnières a été lancée par Burberry. Exploiter des contenus créés par les utilisateurs, c’était très rare dans la communication de luxe. La marque anglaise demandait à ses clients de télécharger une photo d’eux portant le trench iconique, pour apparaître sur le site web. Burberry a ainsi pu créer un catalogue en ligne complet, avec des photos d’hommes et de femmes, de tous les âges et venus des quatre coins du globe, pour mettre en avant son produit phare.

Dune London, shoppable à souhait

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Autre exemple de réussite et d’intégration de contenus UGC sur un site internet : Dune London ! Tout comme H&M ou Pimkie, la marque de chaussures a mis en place une galerie shoppable sur son site web. Elle met ainsi en avant les photos prises par ses clients, plus authentiques que des visuels sur fond blanc, et propose d’acheter les produits identifiés sur le cliché.

Yves Rocher & les verbatims clients

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Faute d’avoir un produit instagrammable ou physique, vous avez peut-être des avis de clients ravis d’avoir utilisé votre service ! Un exemple à suivre : Yves Rocher. La marque de produits de beauté ne se contente pas de laisser ses avis clients au fin fond des fiches produits, elle les utilise pour communiquer sur ses produits et vanter leurs mérites. Une bonne idée à piquer 😉

Undiz et ses newsletters dédiées

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Le contenu généré par vos clients peut aussi vous servir dans vos campagnes emailing ! Undiz le fait très bien, en envoyant régulièrement des newsletters construites autour des photos de ses clientes. Pour rappel, selon un étude Ipsos, un email qui met en avant de l’UGC voit son taux de conversion en vente multiplié par 3. Ce serait dommage de s’en priver.

Raison n°3 : Utiliser l’UGC, c’est presque gratuit ! C’est à vous d’encourager les utilisateurs à créer des contenus.

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Qui dit contenus créés par les utilisateurs, dit aussi dimensions des coûts de production ! Encore faut-il avoir une communauté engagée avec un sens de l’esthétisme aiguisé… Mais ça se travaille 🙂 Votre mission si vous l’acceptez : trouvez des actions à mettre en place pour inciter à la création et au partage de contenus !

Destination Canada et son appel à l’UGC

Le plus simple et, souvent le plus efficace, reste encore d’appeler à l’UGC si votre communauté est déjà installée. C’est ce qu’a mis en pratique le Canada : le pays souhaitait faire une énorme campagne publicitaire pour toucher le marché nord-américain et pousser ses voisins à venir visiter sa contrée. Le Canada a donc lancé un appel auprès de ses abonnés : en deux semaines, ils ont eu les droits de 2 500 contenus vidéo et photo. Le pays a ainsi pu créer toute une série de petites vidéos, avec les souvenirs de vacances de ses visiteurs.

Undiz et ses fiches produits pensées Social

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Undiz, le retour ! Un très bon élève en termes d’UGC puisque, en plus d’intégrer des photos prises par ses clientes au sein même des fiches produits, la marque de lingerie incite également à l’UGC. Sur chaque fiche produit, parmi les visuels du produit, vous trouverez un message pour promouvoir le hashtag #undizfamily, qui permet d’être regrammé par la marque.

Dans la même catégorie, on peut également parler de Clarins qui permet à ses clients d’uploader les jolies photos prises de ses produits et de laisser son avis. En plus de pouvoir visualiser les photos officielles de la marque, l’internaute peut ainsi voir le rendu du produit « en vrai ».

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IKEA & son opération « The Social Catalogue »

Comment passer du papier aux réseaux sociaux ? IKEA a peut-être la solution. Pour faire du bruit autour de la sortie d’un de ses catalogues et des nouveautés de la saison, la marque suédoise a mis en place un concours. La mécanique était plutôt simple : prendre une photo son produit préféré du catalogue et la partager sur Instagram, pour avoir une chance de le remporter. Des milliers et des milliers de photos ont envahi le réseau social, sans coûter un sou à IKEA !

Shot on iPhone 6

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Apple n’est pas en reste ! Rappelez-vous de la sortie de l’iPhone 6. La marque a simplement demandé à ses utilisateurs du monde entier de prendre des photos avec son nouveau modèle pour illustrer sa campagne et lancer une World Gallery sur son site internet. De cette façon, Apple a pu mettre en avant la qualité de son appareil photo à moindre frais.

Starbucks, last but not least…

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Aviez-vous entendu parler du #WhiteCupContest ? La firme américaine excelle dans l’art de mettre ses clients en avant ! Pour cette opération, Starbucks a fait appel à la créativité de ses consommateurs en les encourageant à dessiner sur leurs gobelets et à partager le résultat sur les réseaux sociaux avec le hashtag #WhiteCupContest. Plus de 4 000 participations ont été enregistrées en trois semaines et le gobelet gagnant a été reproduit en édition limitée.

Ce qu’il faut retenir : soutenez les créations de contenus pour inciter de plus en plus d’utilisateurs à faire de même !

Pour conclure ces deux billets sur l’UGC…

Vous l’aurez compris, la stratégie autour de l’UGC s’inscrit dans une démarche qui change complètement du marketing traditionnel. La publicité n’est plus à sens unique, bien au contraire, chaque individu se met en scène, produit lui-même son contenu et le partage avec sa communauté. En tant que marque, on doit lui laisser de la place et lui donner du pouvoir. A lui de raconter notre histoire, et à nous de le chouchouter !

>> Le premier volet consacré à l’UGC est à retrouver >> ici <<

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Elise Fauvel, Social Media Manager, Community Manager & Content Manager en freelance à Lille.>> Mon profil Linkedin <<